Souillac est une commune du nord du département du Lot, dans l’ancienne province du Quercy, au centre d’une région fertile qui contraste par sa richesse avec la pauvreté des causses de Martel et de Gramat.

Souillac vient d’un vocable celte « Souilh » désignant le lieu boueux et marégageux où se vautraient les sangliers, ce qui explique la présence d’un sanglier dans les armes de la ville.

Origine de la ville

Petite communauté sur le bord de la Borrèze, ravagée par les Arabes en 732 puis détruite par les Normands en 848. Le premier texte sérieux mentionnant Souillac est de 909. C’est le testament de St Géraud, Comte et Abbé d’Aurillac, donnant la moité de ce qu’il possède près du confluent de la Borrèze et de la Dordogne au religieux de son Abbaye. Ce legs est complété par la donation que firent le Vicomte Frotard, la Vicomtesse Adalbergue et leurs fils Géraud, de leur « court » seigneuriale de Souillac (hommes et biens) à ces mêmes religieux en 930. Enfin, c’est en 945 que Bernard, 5ème Vicomte de Turenne donne ses possessions de Souillac à son fils Aymard. Cet Aymard est la souche des Sires de Souillac dont le dernier descendant le Vicomte François s’éteignit en 1803.

Histoire de la ville

L’histoire de la ville se confond avec celles des religieux ; les XI et XIIème siècles marquent l’époque de la splendeur pour la ville. C’est au début du XIIème siècle que Souillac donne l’apparence d’une riche cité féodale. De grands murs forment une ceinture défensive avec de profonds fossés. A l’ouest, ces fossés sont remplacés par le lit même de la Borrèze. Il y avait cinq portes à Souillac dont trois principales avec un pont-levis : Laborie au nord, du Pont à l’ouest et de Barnicou au sud.

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